Ensemble, nous sommes Ubisoft Québec : Arnaud, analyste de jeu

Globe-trotteur, passionné de moto et professionnel minutieux qui travaille sur des projets d’ampleur internationale : mais de qui parle-t-on ici ?

On pourrait penser que l’on décrit le parcours d’une vedette hollywoodienne, mais c’est plutôt celui d’Arnaud Lévesque-Poirier, analyste de jeu chez Ubisoft Québec, dont il est question !

« Ça flashe un peu plus de le dire en anglais : game intelligence analyst », lance-t-il en riant lorsqu’on lui demande de nommer son titre officiel. Cela dit, peu importe le nom qu’on lui donne, son rôle au sein du Ubisoft Data Office est tout sauf beige.

C’est notamment grâce à lui et son équipe que l’on peut déterminer – scientifiquement ! – si une arme est trop puissante dans un jeu ou si on trouve assez de ressources dans un niveau.

Et tout ça… grâce au pouvoir des données !

 

La science au service du jeu

« Tout ce que le joueur fait dans le jeu comme action, achat ou navigation dans les menus, c’est nous qui nous occupons de nous assurer que ce soit bien suivi à l’intérieur du jeu », explique Arnaud en quelques mots.

Sur papier, ça semble assez simple, mais c’est un processus qui implique néanmoins bon nombre d’équipes et qui se fait en continu avant, pendant et après le développement d’un jeu, souligne l’analyste.

Si au départ, les différents membres de l’équipe de production indiquent à Arnaud et son équipe les aspects que l’on souhaite surveiller et analyser dans le projet, il en revient ensuite aux analystes de jeu de trouver comment le faire. Et une fois le tout implanté dans le code du jeu par les programmeurs, ce seront également les analystes qui s’occuperont de recueillir les données, notamment lors de playtests au studio. Et finalement, il leur reviendra de les interpréter et de les présenter aux collègues de la production qui en ont fait la demande.

Vous trouvez que la démarche a de petits airs scientifiques ? C’est parce qu’elle l’est, scientifique !

C’est probablement pourquoi lorsqu’on demande à Arnaud de nous nommer LA qualité primordiale qu’il faut avoir en tant qu’analyste de jeu, il n’hésite pas une seconde : il faut être minutieux !

« C’est très, très simple de sortir un chiffre d’une base de données, mais est-ce que tu es certain que c’est exactement le BON chiffre ? Qu’il n’y a pas eu de problèmes dans le processus au complet avant que, toi, tu sortes ce chiffre-là ? », donne-t-il en exemple.

En ce sens, c’est tout particulièrement important d’être minutieux dans la démarche quand on connaît l’impact que peuvent avoir ces données sur la version finale d’un projet.

Parce que si un jeu semble « juste » et équilibré dans sa difficulté, dans ses combats, dans les ressources et les équipements qu’il fournit au joueur, c’est en partie grâce à ces données recueillies, qui ont permis d’ajuster les différentes mécaniques du projet.

 

Aux quatre coins du monde

Ça peut sembler relativement atypique pour un analyste de travailler dans l’industrie du jeu vidéo, mais on ne peut pas dire que le précédent boulot d’Arnaud était beaucoup plus conventionnel.

Comme consultant en informatique, puis analyste de données pour Développement international Desjardins, il a voyagé à travers le monde pendant près de dix ans pour implanter à différents endroits des systèmes d’intelligence d’affaires !

« Ça allait de l’installation à la configuration, en passant par la formation des gens en place à la bonne utilisation et la maintenance des systèmes », décrit-il.

D’abord appelé à aider à mettre en place un système intercaisses en Haïti à la suite du tremblement de terre de 2010, il aura finalement mis les pieds dans une dizaine de pays en Afrique et en Asie dans le cadre de son emploi.

Et si Arnaud avait déjà un certain intérêt pour les voyages avant d’occuper ce poste, ses années chez Desjardins l’ont transformé en vrai globe-trotteur… et pas n’importe lequel : un globe-trotteur qui n’a pas peur d’être dépaysé.

« C’est ce que j’ai aimé le plus, en fait. La plupart de ces destinations, sont des pays où je ne serais probablement jamais allé si ça n’avait pas été du travail. Le Togo, le Mali ou le Burkina Faso, ce ne sont pas des endroits qui sont touristiques. Du tout. Mais une fois sur place, les gens sont tellement chaleureux et contents de te rencontrer », soutient Arnaud, qui dit avoir tout particulièrement aimé l’aspect humain de ces voyages.

« De pouvoir travailler avec eux directement et de ne pas aller là en touriste, de se faire inviter à souper dans les familles… c’était vraiment de belles expériences », raconte-t-il.

Une réorganisation l’a toutefois amené à se chercher un autre emploi et c’est en suivant une autre de ses passions, les jeux vidéo, qu’il a abouti chez Ubisoft Québec.

C’était un bouleversement, certes, mais qui l’a amené à faire le saut dans un domaine qu’il avait à l’œil depuis un bon moment et qui, en fin de compte, l’a amené selon lui encore plus loin professionnellement.

« Desjardins, c’est une job qui m’a permis de voyager beaucoup. Le côté analyste de données financières, par contre, c’était moins dans mon champ d’intérêts. Dans le jeu vidéo, c’est tout à fait le contraire. C’est le genre de données que j’adore, qui m’intéressent et qui me rendent meilleur dans mon travail… justement parce que je suis intéressé ! Je suis quand même un gamer et j’ai toujours aimé les statistiques, donc ça mélange très bien les deux mondes », illustre l’analyste de jeu.

 

Le goût de l’aventure

Cela dit, ce n’est pas parce qu’Arnaud n’est plus « obligé » de voyager qu’il a perdu le goût de l’aventure, au contraire !

La pandémie et neuf ans de périples autour du monde ont peut-être initialement ralenti les ardeurs du sympathique Québécois, mais de son propre aveu, l’envie de repartir recommence tranquillement à s’installer. Une envie qu’il ne sait toutefois pas encore comment il comblera.

« Je suis vraiment quelqu’un qui est du style “go with the flow”, donc c’est rare que je me fais des plans bien d’avance. Ça se peut bien qu’un matin je me lève et que je me dise que je pars au Japon ou en Amérique du Sud », confie-t-il, sourire en coin.

Et d’ici là, il y aura toujours la moto – sport, faut-il préciser ! – pour lui amener cette petite dose d’adrénaline, lui qui parcourt quelque part entre 6000 et 7000 kilomètres chaque année sur deux roues.

Ça… et le plaisir de veiller à ce qu’Ubisoft livre, en toute objectivité scientifique, les meilleurs jeux possibles !

 

En rafale !

Ton comfort food par excellence?

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« Je n’ai pas de souvenir de la première que j’ai achetée, mais je crois que la première que j’ai reçue, c’est une cassette de Vilain Pingouin ! »

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« Mes courriels »

Si tu n’étais pas analyste de jeu, tu serais… ?

Technicien en informatique

Console ou PC

« Les deux »

Qu’est-ce que tu mets dans ton café ?

« Ça dépend de comment je me sens ! Noir, crème ou sucre, je fais de tout. Je ne suis pas constant là-dessus ! »

Joins-toi à notre équipe!

Emplois Ubisoft Québec - Photo du Dossier de presse d'Ubisoft Québec.

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